The Room / The Room 2
Présentation
Aujourd’hui on prend un moment pour souffler et réfléchir. On entre dans The Room et on va faire tout ce que l’on peut pour en sortir et comprendre ce qui nous arrive. Cette chronique sera un peu spéciale puisqu’on va parler de deux jeux d’un coup. Nous voici donc plongés dans le monde de The Room et The Room 2. Le premier est sorti d’abord sur support mobile en 2012, puis sur PC en 2014. Le second suivra sur mobile à partir de 2013 et sur PC en 2016. Les deux sont développés par le studio Fireproof. On a ici affaire à des jeux de puzzle et d’énigmes.
Jeu
La série des The Room a été conçue pour les supports mobiles et le style de jeu s’en ressent. Le principe est assez simple, on dispose d’un objet (coffre, table, boite…) que l’on doit complètement déverrouiller pour passer au suivant. Pour cela il nous faudra chercher des éléments mobiles, des clés, parfois en combiner certains et résoudre des énigmes. Le tout se joue (sur PC dans mon cas) avec la souris à la recherche de ces éléments.
Chaque détail compte, et il faudra bien observer pour déceler tous les éléments. Vient s’ajouter à ce système une sorte de vision parallèle, via une lentille qui permet de voir des inscriptions plus ou moins magiques, et en tout cas invisibles sans. Les systèmes mécaniques sont au centre du jeu et on prend un réel plaisir à essayer de comprendre comment l’ensemble fonctionne. La difficulté reste correcte et abordable puisque, bien que les objets changent et se complexifient, le fond et la façon de raisonner restent les mêmes tout au long du jeu.
Scénario
Comme on peut s’en douter, le scénario de The Room est très sommaire et sert surtout à ajouter un peu de contexte aux problèmes. Ici on est à la recherche d’une sorte de matière noire, d’un élément fondamental exceptionnel, en particulier dans le second opus. On comprend assez bien que la trame de fond tourne autour de pratiques occultes mais sans pour autant influencer le jeu plus que cela.
Sensations
L’univers de The Room est assez bien exploité par les visuels et les ambiances sonores. On retrouve des aspects steampunk, notamment dans le fonctionnement des mécanismes, mais surtout une influence des travaux de Lovecraft. Et cette présence se fait de plus en plus sentir au fur et à mesure que l’on progresse dans The Room.
Pour ce qui est des sensations de jeu, il n’y a que très peu de frustration, si ce n’est celle de ne pas trouver la prochaine étape à franchir. La réflexion reste présente tout au long du jeu et c’est est de ses points forts. On n’est jamais vraiment lassé de devoir recommancer à déverrouiller un objet ou une pièce, bien que les schémas se ressemblent. Le tout reste plaisant à jouer, même si les contrôles sur PC peuvent parfois être un peu dérangeants ou imprécis.
Conclusion
Pour conclure, si vous avez un weekend de libre, que vous aimez les casses tête ou que vous voulez vous reposer entre Dark Souls et Cuphead, jouez à The Room. La prise en main est simple et l’investissement est bien rentabilisé. Vous passerez un bon moment à vous triturer les méninges pour sortir de The Room.
Heures de jeu au moment de l’écriture : 6h
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