Premieres impressions :

ARK Survival Evolved

ARK est un jeu de longue haleine, et c’est pourquoi cette chronique est classée « Premières impressions » malgré presque 50h de jeu. J’ai voulu commencer à l’écrire entre 10 et 20h mais je n’avais qu’entraperçu les possibilités et le fonctionnement du jeu.

On est donc lâché presque nu dans un monde qui semble préhistorique malgré des sortes de monolithes au loin et quelques ruines, peuplé de dinosaures. L’objectif est simple : survivre. Pour cela il va falloir créer des outils, des armes, des vêtements et un abri. Une grande part du jeu, comme dans beaucoup de jeux de survie, consiste à récolter diverses ressources. Vous gagnez de l’expérience en accomplissant certaines actions (comme la récolte, la création ou le combat) et la montée de niveau permet de débloquer de nouveau schémas de création, toujours plus évolués. On commence avec une vulgaire pioche en bois et en pierre pour aller (pour le moment du moins) jusqu’à une pioche forgée en métal massif, pour ne parler que de la pioche.

Le début du jeu est assez éprouvant puisque chaque mort peut signifier la perte de toutes nos ressources et objets, mais heureusement pas les niveaux et schémas. La discrétion est souvent de mise le temps de construire une première cabane et y faire son lit qui sert de point de réapparition en cas de mort. Une fois la première base installée on peut se lancer à l’assaux des dinosaures et tenter de les apprivoiser.

Et c’est là que la dimension temporelle du jeu prend son sens. Il ne suffit pas de faire une action pour qu’un dinosaure soit instantanément apprivoisé. Il faut d’abord l’endormir (avec différents moyens), puis le nourrir tout en s’assurant qu’il ne se réveille pas, et cela peut être vraiment long selon le dinosaure et son niveau, parfois plusieures heures. Et quand je dis heures c’est heures de jeu car le temps s’écoule lentement dans ARK. On le remarque lorsqu’on cuit des aliments, qu’on apprivoise les dinosaures ou qu’on fait de la culture de baies.

Les sensations sont donc très variables selon les moments, du stress d’être pris en chasse par un T-rex rageur ou de la sérénité de la récolte de baies. Mais le plus intéressant pour moi, c’est l’apprivoisement de dinosaures toujours plus imposants et la construction d’une véritable forteresse qui sert de base à l’exploration de l’immense monde de ARK. Les explorations vont continuer, la forteresse grandira, la tribu s’élargira et une prochaine chronique rentrera plus dans les détails de ce superbe jeu.

Quelques détails : Le jeu est en cours de développement et certains bugs ou crashs surviennent parfois, de plus je vous parle d’une expérience en solo hors ligne que je trouve plus immersive que jouer sur un serveur public avec beaucoup d’autres joueurs plus avancés.