Assassin’s Creed IV : Black Flag
Présentation
Black Flag est un jeu d’aventure / infiltration RPG (role play game – jeu de rôle), développé par Ubisoft et sorti le 29 octobre 2013 sur PlayStation 3 et Xbox 360, puis le pour la Wii U, la version PC attendra le pour l’Amérique du Nord, et le 22 novembre pour l’Europe. Comme son nom le laisse entendre ce jeu fait partie de la très lucrative licence Assasin’s Creed et constitue le quatrième opus (en ne comptant que ceux disposant d’une numérotation), et il s’incrit parfaitement dans la lignée de ses prédécesseurs.
JEU
Le système de jeu (en troisième personne) est basé non sur l’évolution des compétences du personnage mais plutôt sur l’améliration des armes. On peut découper le jeu en deux grandes parties : la partie « piéton » et la partie « navigation ». Chacune dispose de ses commandes, ses missions et son style de jeu. Si les améliorations se ressentent bien à bord du bateau elles sont bien moins marquées en piéton. La partie à pied étant identique aux précendents, mis à part le fait qu’elle introduit une partie plongée sous-marine, opus je ne vais pas la détailler.
De même que dans les opus précédents Black Flag comporte un grand nombre d’items à collecter (inutiles pour la plupart) allant des bouteilles à la mer aux trésors en passant par des manuscrits et morceaux d’animaux. Ces items peuvent être ramassés en les trouvant sur la carte ou en les gagnant dans des batailles navales ou des combats terrestres. Et comme son prédécesseur, Assassin’s Creed III, on dispose d’une partie fabrication d’objets à partir des items que l’on collecte. Le domaine à construire du précédent opus est ici remplacé par le repaire du pirate mais le fonctionnement est similaire.
Comme tous les opus de la série, le jeu comporte une partie « époque actuelle » où l’on incarne un descendant du protagoniste face à une société secrète. Je ne parlerai pas beaucoup de cette partie du jeu car ce n’est pas celle qui m’a particulièrement intéressé et son fonctionnement est similaire au reste du jeu, le piratage informatique mis à part.
La partie maritime se joue de deux façons. Tout d’abords la partie classique, insipirée de la navigation du précendent opus, où l’on navigue sur un bateau que l’on peut personnaliser et améliorer avec le temps. Les combats sont à faire en temps réel et la navigation est libre. La seconde façon est plus « accessoire » et se rapproche presque d’un mini-jeu dans le jeu. En navigation classique, lors de la prise d’un bateau on peut l’envoyer dans notre flotte, c’est cette flotte que l’on contrôle dans cette partie. On peut décider d’envoyer des navires en missions autour du monde via des routes commerciales. Ces navires peuvent rencontrer des ennemis et les combats sont automatiques avec un système de rechargement des tirs en décompte de temps. Ces missions rapportent de l’argent mais aussi, parfois, des objets, tenues ou armes.
La carte est répartie en zones, chacune défendue par un fort maritime, capturer un fort maritime revient à dominer la zone est donne accès à missions.
Scénario
On incarne Edward Kenway, pirate, qui se retrouve un peu malgré lui embarqué dans la recherche d’une arme toute-puissante et d’une sorte de prophète, le tout sur fond de piraterie et de sa répression. Comme toute histoire de pirate on a droit à notre lot de trahisons et surprises (dont je ne dévoilerais rien ici). Les évènements s’enchaînent plutôt bien et l’histoire reste prenante. Les cinématiques sont souvent belles et la plupart des lieux visités durant le jeu mériteraient des Screenshots pour devenir de beaux fonds d’écran.
Les missions se succèdent et se ressemblent, toujours sur la solide base des autres Assassin’s Creed : écoute, filature, assassinat (évidemment), bataille navale, fuite, etc… La majorité des missions se déroulent sur terre mais une bonne partie se déroule à bord du bateau, de manière à ce que celui-ci ne devienne pas un simple moyen de voyager sur la carte. Malgré la répétitivité des types de missions celles-ci ne deviennent pas lassantes pour autant.
Le scénario de Black Flag arrive à installer une réelle ambiance de piraterie avec ce qu’elle comporte de risques et de violence avec une bonne dose d’héroïsme. Les moments décevants sont toujours ceux où l’on doit quitter ce monde de pirates pour aller dans un monde de notre époque et se balader dans des bureaux (certes beaux) pour faire ceci ou cela. Ces moments m’ont vraiment parus inutiles et parfois aggaçant, les contrôles étant bien moins pratiques qu’en pirate. Mais dès le retour dans le monde des pirates on retrouve l’ambiance agréable des Caraïbes.
Une fois l’histoire terminée, il ne reste plus qu’à ramasser toutes les « choses » réparties sur la carte, découvrir tous les lieux, dominer toutes les zones et améliorer le bateau. Une fois tout cela terminé, dans le monde pirate et le monde actuel, le jeu est terminé à 100% et il ne nous reste qu’à voguer en paix dans un bel océan à la recherche de navires ou de convois à aborder.
SensationS
Comme je l’ai un dis plus haut, ce qui m’a le plus plût dans ce jeu, c’est la sensation d’être un pirate et surtout de devenir le (ou l’un des) meilleur pirate des Caraïbes. Naviguer à bord de son propre navire au coucher de soleil détend plutôt bien. En fait, en dehors des missions et des combats, ce jeu permet de s’évader au soleil les jours de pluie et il s’en dégage une impression de satisfaction et de repos très agréable.
Le reste du jeu, la majeure partie en fait, procure plutôt une sensation de puissance et de stratège pour la partie maritime. Mener un combat de front contre l’un des navires légendaires reste une épreuve compliquée même avec un navire bien amélioré et la stratégie paye souvent plus que de foncer tête baissée (même si l’envie est aprfois forte). La liberté reste une impression forte, bien sur grâce au monde ouvert mais aussi via les paysages relativement ouverts et les étendues d’eau dont les proportions restent vastes malgré leur adaptation pour être jouables.
Pour conclure
Black Flag est un jeu dynamique et puissant, bien prenant, qui arrive à doser les moments de détente au soleil avec la force des combats navals. Les graphismes et les paysages sont relativement superbes. On notera les quelques bugs et imprécisions en course libre, comme le fait de passer à travers la coque de son propre navire. L’histoire fait partie intégrante du décors qui évolue parfois avec elle, et on se sent vraiment dans un monde en mouvement.
C’est un des rares jeu que j’ai pris la peine de terminer à 100% car même sans l’histoire, naviguer était toujours autant plaisant, et je pourrais y rejouer ne serais-ce que pour la beauté du lieu.
Heures de jeu au moment de l’écriture : 98h
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